Jean-Luc Pasquet – Rhum Single Cask


Jean-Luc Pasquet (alias JLP) aujourd’hui, qui est, avec Vallein Tercinier, probablement mon embouteilleur de Cognac préféré. Il y a juste quelque chose de magique chez ces deux sociétés, que ce soit leurs compétences en matière d’assemblage, de sélection de fûts ou de gestion. C’est comme si tout ce qu’ils touchaient se transformait en or. Voyons ce que nous avons dans notre boîte d’échantillons.

Jean-Luc Pasquet Confluences « Le Cognac d’Eraville » Lot 90’s (Grande Champagne, 42,8%) : Je comprends qu’il s’agit d’une cuvée des années 1990. Nez : Très fruité et épicé. Je le décrirais comme un mélange d’oranges, de cannelle, de banane et juste un soupçon de mangue et de poivre. Puis des notes légèrement apparentées au gingembre confit, aux agrumes, au chêne et au pain riche. Clairement aussi de la noix de muscade. C’est un nez très riche et facetté avec plus d’épices que ce à quoi nous sommes habitués à cet âge. Bouche : Encore une fois ce mélange d’épices et de fruits secs. Chips de banane, cannelle, poivre, chêne, Darjeeling, ainsi que le gingembre confit et les oranges encore sont mes premières et principales associations. Plus tard aussi des prunes, plus de cannelle et de chocolat. Je ne m’attendais pas à grand chose (je ne sais pas pourquoi) mais il faut dire que nous avons été agréablement surpris. C’est un très bon Cognac. Finale : Longue avec des noix, des oranges, du chocolat, une pointe de cuir et tout le spectre des épices. Je ne pense pas qu’il y ait une autre catégorie de spiritueux où l’on puisse encore en avoir pour son argent – ​​c’est juste de très bonnes choses. Les gens du Whisky appelleraient cela un vrai Malternatif et tous ceux qui aiment ces vieux Sherry-Whiskies l’aimeront probablement tout autant. (88/100)

Jean-Luc Pasquet Lot 68-72 « Kirsch Whisky » (Fins Bois, 59,1 %) : Nez : Wow, qu’est-ce que c’est ! ? Ces Cognacs anciens et fruités ne cessent de nous étonner. La note dominante ici est clairement le kiwi pour moi, mais on retrouve aussi de l’abricot, des figues, des prunes jaunes, un mélange d’herbes (thym !), du miel, du chêne et des raisins rouges doux. C’est vraiment, vraiment sympa. Pas super complexe, mais tout à fait dans ma ruelle. Bouche : Très douce et moelleuse, mais intense et épaisse à la fois. C’est quelque chose que seuls ces vieux Cognacs peuvent faire pour nous. Nous obtenons toujours le kiwi et la plupart des autres fruits, mais maintenant clairement aussi le pamplemousse et la framboise. Ajoutez-y du melon galia. Avons-nous déjà mentionné que nous aimons ces vieux Cognacs fruités !? D’autres notes incluent le miel, les herbes, le chêne, la barbe à papa, la bergamote et le thé Rooibos. Oh mon Dieu, c’est super. Finale : Moins longue et plus amère que prévu. Le chêne, le pamplemousse, les oranges, le kiwi et le miel sont les impressions durables les plus évidentes ici. Oui, nous aimons ça ! (93/100)

Cépage de l’Art Jean-Luc Pasquet Lot 68-72 (Fins Bois, 66,6%) : Nos copains de Grape of the Art sont de retour et puisque nous venons d’avoir un fût de sœur exceptionnel (je suppose), je ne pense pas que quelque chose puisse mal tourner ici. Nez : Oui, ce truc est assez similaire. Nous avons eu ces mêmes notes de kiwi, ainsi que les fruits à noyau et encore une fois pas tant que ça de bois. Il est de style très léger, mais toujours suffisamment riche et en couches. Au bout d’un moment, je peux aussi trouver des groseilles, des raisins, quelque chose entre des notes florales et herbacées ainsi que de la crème brûlée. Ces fruits sont juste un plaisir mes amis, surtout la combinaison de kiwi et de groseilles sucrées, associée à du pudding à la vanille et du caramel le fait pour moi. Bouche : 66,6%, bien sûr, mais il n’y a rien de divin là-dedans. En comparaison directe, je pense que la mise en bouteille de Kirsch est plus accessible, car l’abv plus élevé est un peu plus difficile sans ajouter beaucoup plus en termes d’intensité ou de complexité. Le kiwi et probablement encore plus le pamplemousse sont toujours mes principales associations, mais le thé Earl Grey (la bergamote je suppose), la vanille, le chêne et cette bouffée de framboise vers la finale peuvent également être trouvés. Terminer : Wow, d’où viennent tous ces fruits tout d’un coup ? Il s’agit essentiellement d’un mélange de ces fruits à noyau légers du nez associés à nouveau au kiwi. Je suppose que c’est même ma partie préférée du Cognac. Si ces impressions étaient bien présentes en bouche, elles sont encore plus dominantes en finale. Dans l’ensemble, c’est essentiellement aussi bon que la mise en bouteille de Kirsch, mais je préfère un peu plus le côté moelleux et enveloppant du premier. (92/100)

Belgique Malternative Jean-Luc Pasquet Lot 67 #8 « Le voyageur » (Petite Champagne, 40,6) : Comme le suivant, il s’agit d’un produit distillé par Pierre de Joyet. Lorsqu’il est décédé en 2014, ses enfants ont décidé de vendre le vignoble et le stock de Yak vieilli, c’est ainsi que le fût a fini avec JLP. Nez : Extrêmement fruité avec de l’abricot, de la pêche, de la mangue, de la papaye et des agrumes orange. Ajoutons l’ananas tant qu’on y est ! Je pense qu’un bon descriptif serait une confiture de fruits mélangée ou un thé aux fruits – c’est vraiment partout. En dessous, on trouve du miel de forêt épais et pas trop de chêne, ce qui est un support très bienvenu pour ces notes fruitées plus fragiles. Bouche : Tout aussi fruitée, mais avec plus d’épices que ce que nous avons trouvé au nez, une menthe fraîche, une astringence relativement élevée et un boisé clair. Contrairement à la plupart des spiritueux, je dirais que le palais est en fait plus riche que le nez avec celui-ci. Il ne nous manque vraiment pas grand-chose ici et nous pouvons maintenant aussi trouver du tabac et l’odeur d’une cave qui vient d’être ouverte. Très bien! Finale : Longue sur le tabac et le miel de fleur d’oranger, le chêne et le cacao. D’accord, d’accord, y a-t-il en fait un mauvais embouteillage JLP ! ? (89/100)

Jean-Luc Pasquet Lot 62 « Pierre de Joyet » (Petite Champagne, 41,3%) : Cela fait partie d’une série de fûts achetés par JLP à un producteur de Petite Champagne appelé Pierre de Joyet. Je dois admettre que j’ai entendu des choses fantastiques sur ce lot! Nez : Totalement époustouflant. Nous rencontrons une symbiose super complexe de melon miel mûr, de bois agréable, de papaye, de miel, de cerises acides, de mandarines et, franchement, une bouche de fruits en expansion. C’est tout simplement charmant et l’un de ces Yaks que nous pourrions renifler indéfiniment. Mais bien sûr, nous sommes juste trop curieux de savoir à quoi ça ressemble. Bouche : Très moelleuse, crémeuse et pas fine du tout. Nous obtenons une autre expérience hautement stratifiée avec des cerises, du melon, du gâteau au fromage aux fraises, des muffins aux myrtilles, du bois subtil, des raisins secs, du miel, des violettes et d’autres notes florales et du chocolat. C’est quelque chose d’absolument incroyable. Finale : Plus de fruits sous forme de mûre, de genévrier et de cassis mais aussi de bois, de cardamome, de vanille et de cuir doux (oui, je viens d’inventer ça). J’aurais aimé qu’il n’y ait que 2 à 3 points de pourcentage d’alcool en plus, mais nous devons vivre avec le résultat. Et nous le pouvons certainement! Nous avons rarement des yaks comme celui-ci, mais c’est exactement pourquoi nous avons commencé la chasse ! (92/100)

Jean-Luc Pasquet Confluences Lot 49.62.73 (Petite Champagne, 44,3%) : Un mélange qui a presque 50 ans et dont certains composants ont même plus de 75 ans !? Fou! Le jus provient d’ailleurs de trois vignobles ou domaines différents. Nez : Thé Rooibos au miel, très facile. Je doute que beaucoup de gens aient une première association différente ici. Mais il y a plus, bien sûr. Nous obtenons de la mangue, de la mandarine, du chêne, des épices comme la cannelle ou de la vraie vanille, du sucre riche et certainement des oranges. De très bonnes choses et encore une fois pour ces vieux amateurs de Sherry-Whisky, vieux se référant au Whisky, pas à l’amant, mais je suppose que dans une certaine mesure, ces deux vont de pair. Au bout d’un moment aussi une note de pomme croquante et fraîche. Joli! Bouche : Très sèche, boisée et astringente. Une certaine odeur de poussière et de moisi est apparente, avec de la mousse humide, du bois mouillé et de l’eau périmée. Wow – c’est Rancio à gogo mes amis. A la deuxième gorgée on retrouve aussi le Rooibos, mais le nez et le palais sont vraiment comme le jour et la nuit. Dans un sens, cela me rappelle aussi un Bordeaux de haute qualité sec, presque cendré. Il n’y a absolument aucune comparaison de rhum pour cela, mais si c’est le cas, ce serait un bâtard de Demerara des années 70 et de Saint James / J.Bally des années 90, mais je ne sais pas à quel point cela a du sens. Finition : Long, plus long, ce type ici. L’adstringence est folle. Côté saveurs, les épices, ainsi que les notes de moisi et de poussière du palais font leur réapparition. Un Cognac assez différent de ce que nous avons eu jusqu’à présent. (91/100)

Quelle séance époustouflante. Je sais que la dernière fois que nous avons eu du Cognac, nous avons dit que c’était le petit Armagnac. Je suppose que nous devrons repenser cette déclaration! Du moins si nous nous en tenons à ces quelques producteurs / embouteilleurs de grande classe dont nous sommes tombés amoureux.

Soutenez Single Cask Rum en devenant mécène

Nous sommes un blog privé et indépendant et le serons toujours. Hélas, il n’y a absolument aucune source de revenus pour nous. Si vous êtes un lecteur assidu et que vous souhaitez nous soutenir, vous pouvez maintenant abonnez-vous à l’un de nos abonnements sur Patreon. Cela vous donnera accès à du contenu bonus (en expansion), à des flux en direct ou même à des friandises au rhum. Ou peut-être pensez-vous simplement à nous acheter un petit verre…

Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *