Que diriez-vous d'une séance TDL !?  – Rhum Single Cask

Que diriez-vous d’une séance TDL !? – Rhum Single Cask


Avec seulement les bons crus, hein !? C’est-à-dire ceux qui pourraient en fait être des mélanges comprenant un bon distillat. Mais attendez, il y a aussi un millésime que nous n’avons pas rencontré jusqu’à présent. Commençons par celui-là.

Compagnie des Indes TDL 2006 15YO « For Premium Spirits » (60,6%) : Ce que j’ai appris jusqu’à présent, c’est qu’il n’y a pas eu de TDL post-2003 qui vaille la peine d’être goûté, mais nous sommes ici pour la science. Et pour vous débarrasser des déceptions. Pas vraiment, en fait, mais peut-être que nous vous avons déjà protégé d’un mauvais achat, qui sait. Nez : Pas de menthe mais bien plutôt un distillat multi-colonnes sans âme, conduit en fût. De la vanille, du boisé, une pointe de cire, un peu de poivre et cette note soufrée typique très fréquente avec les jus multi-colonnes. Cela sent comme une grosse passe pour moi. Bouche : Plus ou moins identique au nez, mais on peut certainement ajouter un fruité léger et frais. Finale : Courte avec de la vanille, du sucre, de la pomme aigre, du chêne et du poivre. Probablement la meilleure partie du rhum. Je suppose que votre buveur moyen de Speyside Malt Whisky aimera ça (car qu’est-ce qu’ils savent, non !?). Je pense que c’est très terne. (70/100)

Compagnie des Indes TDL 2003 15 ans (44%) : La Compagnie des Indes semble adorer TDL, ou qu’en pensez-vous !? Je me demande à quel point ils ont aimé ce baril en particulier lorsqu’ils ont décidé de le réduire à 44% de force de consommation. Nez : Plus cireux que ce à quoi nous sommes habitués avec ces 2003. Peut-être que ce n’est pas un de ces fameux mélanges Caroni/Monymusk ! ? La menthe joue ici un rôle très mineur et la cire de bougie, la vanille, le chêne et même le soufre façonnent le profil aromatique. Je ne suis pas du tout impressionné… Bouche : Toujours pas impressionné, mais satisfait. Cela a le goût d’un mélange de TDL typiques à la cire et à la vanille et de ces bombes à la menthe dont nous sommes si proches. À ce stade, je ne sais tout simplement pas si c’est le résultat d’un baril inférieur à la moyenne ou de la dilution, mais j’ai le sentiment que l’eau ajoutée a peut-être fait plus de bien que de mal. Le gâteau au fromage, les clous de girofle, le piment de la Jamaïque et clairement la jostaberry sont d’autres notes que j’obtiens. Finale : Moyenne longue avec ces notes supplémentaires que je viens de mentionner, en premier lieu la jostaberry. En fait, j’aime ça à propos du rhum, même si ce n’est pas celui que j’aime. (73/100)

Samaroli TDL 2003 19 ans (55%) : Nous approchons ici des déclarations d’âge légal pour boire, ce qui pourrait vraiment convenir à ces rhums! Nez : Menthe sacrée. Menthe, menthe et menthe. Nous savons que ce lot est un poney à un tour, mais c’est extrême. Ajoutez une bouffée de miel, peut-être un peu de chêne mais donnez-moi plus de menthe ! J’aime bien, même si ça pourrait vraiment être un peu plus diversifié, certes. Bouche : Bien plus sec que le nez et plus façonné par la menthe verte forte maintenant que par la menthe douce et sucrée trempée dans le miel du nez. On retrouve aussi pas mal de bois et une astringence prononcée. Il semble cependant être l’un des moindres fûts, surtout si vous le comparez directement avec ses frères et sœurs (voir ci-dessous, par exemple). Finale : Buvez autant d’alcool si vous le souhaitez, la menthe dominera toujours. Pour toujours. Le chewing-gum rencontre le dentifrice, je suppose. Étant donné que le prix est plutôt ambitieux, je dirais que vous pouvez ignorer celui-ci en toute sécurité, même s’il n’est pas mal du tout. C’est juste que nous avons déjà eu beaucoup mieux. (82/100)

Compagnie des Indes TDL 2003 18 ans « Pour Caksus » (56,3%) : Une mise en bouteille pour Caksus. Nez : Immédiatement bien meilleur que le Samaroli car beaucoup plus étagé et moins porté sur la menthe. Bien sûr, la menthe joue ici clairement le premier violon, mais ce n’est néanmoins qu’un des éléments. À côté de cela, nous trouvons des allumettes de couvercle (une note erronée je pense), du caramel, beaucoup de pêche douce, de chêne et de grenadine je pense. Jusqu’ici, tout va bien. Bouche : Mieux que le nez car moins sucré et artificiel. Au lieu de cela, il vient avec une note sale prononcée (terre, ferraille) que j’aime pas mal. A côté de cela on trouve du caramel, des notes cireuses et une pointe d’anis. Avant que j’oublie : Oui, il y a de la menthe bien sûr. Finale : Plus d’anis, mais aussi toujours de la menthe, du Wick Blau et du miel. Une autre bonne mise en bouteille de ce grand lot de 2003 et en comparaison directe tellement mieux que le Samaroli. (86/100)

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