Saint Aubin History Collection Cuvée Grande Réserve

Saint Aubin History Collection Cuvée Grande Réserve


Le Domaine de Saint Aubin existe en tant que Plantation depuis 1819 et il tire son nom du propriétaire d’origine Pierre de St. Aubin. Il est situé au sud de Rivière des Anguilles sur la côte sud de l’île Maurice. Son exploitation en tant que plantation de canne à sucre s’est poursuivie sans relâche depuis sa création, mais la production de rhum est venue plus tard. Combien de temps après je ne sais pas. L’emplacement des plantations donne naissance à un microclimat dont l’équilibre pluviométrique et solaire se marie avec le sol volcanique pour créer des conditions idéales pour la culture de la canne à sucre.

La canne à sucre, une fois récoltée est immédiatement transportée au moulin où elle est pressée pour en extraire le jus. La première presse est connue localement sous le nom de « fangourin » et c’est elle qui est utilisée pour subir une fermentation immédiate. Ils emploient également des méthodes de distillation discontinues et continues.

Pour être honnête, c’est à peu près autant d’informations que je peux trouver sur l’endroit… nous allons donc passer rapidement au liquide dans la bouteille.

Saint Aubin History Collection Cuvée Grande Réserve – 40% vol – 3,9 g/l d’additifs

Pour citer les informations disponibles :

Avec la série « History Collection », la distillerie de Saint Aubin rend hommage aux faits historiques qui ont façonné l’île Maurice.

Limitée à 5218 bouteilles, notre Cuvée Grande Réserve commémore le bicentenaire de la conquête de « L’Isle de France » qui eut lieu entre le 29 novembre et le 2 décembre 1810 au nord de l’île Maurice.

Quelques mois après la bataille de Grand Port, l’Angleterre avait réuni un corps expéditionnaire commandé par Sir John Abercomby. Ils débarquent à Cap Malheureux et dominent bientôt les forces françaises du Gouverneur Decaen qui sont peu nombreuses. Suite au traité de Paris en 1814, l’Ile de France est cédée à l’Angleterre et reprend son nom d’Ile de Maurice.

L’étiquette arrière de la bouteille indique 7 ans, ce qui correspondrait aux dates de récolte 2007 et de sortie 2014 indiquées sur la boîte. Mais j’ai lu qu’il y avait des éléments de rhum distillé par lots de 10 ans dans le mélange qui, selon Lance à Le caner solitaire est de 30 % discontinu et de 70 % continu. La maturation a eu lieu dans une combinaison d’anciens fûts de bourbon et de chêne français.

Voyons ce que celui-ci propose.

Notes de dégustation

Nez: Lors de la coulée initiale, l’arôme le plus important qui se dégage est celui d’un caramel synthétique…..qui peut être trouvé au sommet d’une crème caramel de supermarché bon marché. Je vais être honnête, il faut secouer. Alors on passe au travers. Un excès de vanille est brisé par des fruits rouges mûrs …… framboises, prunes et une multitude de baies de haie. Bouillie micro-ondes en sachet de fruits rouges saupoudrée de cassonade. Réglisse rouge douce. Noix de Grenoble et sirop d’érable. Caramel épicé. Il y a un arrière-plan de bois humide qui porte encore ce caramel synthétique et peut-être le moindre soupçon de milk-shake au chocolat.

Bouche: L’illusion d’une sensation en bouche robuste et grasse glisse rapidement du bord de la langue pour afficher une transition complète du nez. Caramel synthétique qui apporte une amertume désagréable. Des tas de compote de fruits rouges. Canneberges séchées. Bouillie sucrée. Sirop d’érable sur pâte beurrée. Sucre glace. Caramel enrichi de noix de muscade pré-râpée et de poudre de cannelle. Des tas de vanille. Le baril manque malheureusement pour quelque chose qui a passé un temps décent en chêne français et cela ne se voit que par un peu d’épice. La finale est d’une longueur moyenne et apporte une partie de cette réglisse rouge avec une touche de fenouil comme l’anis. Amertume caramel à la mort.

En conclusion: Tout semble très silencieux. Comme s’il voulait se dégourdir les jambes. Il veut avoir un peu plus de pouvoir dans la livraison. Il veut être à la hauteur de ce que nous savons que Maurice peut produire. Il veut être le reflet de son environnement. Mais il est malheureusement lié par les décisions prises après le processus plutôt que d’être défini par le processus lui-même et il transforme ce qui aurait pu être en ce qui n’est certainement pas. Ce n’est pas particulièrement sucré, les ajouts n’ont pas été utilisés pour le faire. C’est terne, en sourdine, synthétique et peut-être la chose la plus horrible qu’un rhum puisse être, fade. L’ajout de caramel à des niveaux tels qu’il retient clairement l’expérience olfactive tout en faisant connaître sa présence via une amertume synthétique en bouche couplée à ce que je risquerais de deviner est une macération de fruits exécutée avec toute la subtilité d’une brique au visage ont été deux des pires décisions prises lors de la création de ce produit. J’aurais même du mal à l’identifier comme un produit à base de jus de canne, ce qui est un crime en soi. Une leçon à tous que même à ce stade, nous pouvons tous être dupés en achetant un produit médiocre et une preuve supplémentaire que la clarté de l’étiquette est requise. À moins que vous n’appréciiez les offres ennuyeuses, en sourdine et faciles à vivre de certains des grands acteurs sud-américains, évitez. Maurice peut (et devrait) faire tellement mieux. Les restes de la bouteille sont libres d’un bon accueil.

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